Le ministre de l'Intérieur justifie sa décision de déployer un policier dans un collège de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine)

Le ministre de l'Intérieur a justifié ce mardi sa décision de déployer un policier dans un collège de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) à partir du 9 février, affirmant qu'"il n'est pas admissible" que des enfants et enseignants aient peur de se rendre dans leur établissement. "J'ai reçu des lettres de parents de l'établissement (...) Ce sont de véritables appels au secours", explique-t-il dans un entretien au "Parisien/Aujourd'hui en France". "Des enfants pleurent le matin tellement ils ont peur d'aller en classe. J'ai rencontré des enseignants, certains sont dans la même situation. Est-ce normal de partir travailler la peur au ventre?" Et de poursuivre : "Pour moi, ce n'est pas admissible". Nicolas Sarkozy explique avoir proposé l'arrivée d'un "policier référent". Ce dernier sera "formé, en civil et sans arme évidemment" et "connu de toute la communauté éducative". Mais pour le ministre de l'Intérieur, "il est hors de question de placer un policier dans tous les établissements. Cela ne peut se faire que dans des cas très particuliers". Le ministre souligne toutefois que cette expérience "ne se fera pas" s'il "n'obtient pas un consensus". "Je dois d'ailleurs très prochainement, et avec le ministre de l'Education Luc Ferry, recevoir une nouvelle fois les enseignants du collège" Edouard-Manet où ce policier sera déployé.

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